 Covid
Du mythe aux statistiques,
les vérités cachées !
Je nirai pas par quatre
chemins : larticle que je mapprête à
partager avec vous est aussi remarquable
quexplosif ! Il figure au rang de ce que
jai lu de plus perspicace, rigoureux et éclairant
au cours de lannée écoulée.
A partir de sa maîtrise des
statistiques ainsi que dune éthique personnelle et
scientifique évidentes, lauteur extrait des
données disponibles certains tenants et aboutissants
fondamentaux et occultés de la « crise sanitaire » que
nous vivons depuis une année. Et, cela étonnera sans
doute peu les lectrices et lecteurs de ce blog, les
conclusions de son analyse de haut vol atterrissent à
des années-lumière du narratif officiel.
Lauteur est mathématicien et
non pas médecin ou chercheur en santé publique. Dans
notre mouchoir de poche suisse romand, Fabien Balli
Frantz (lui aussi inscrit dans ce domaine
dexpertise) a pareillement découvert à partir de
sa maîtrise des statistiques des motifs fondamentaux de
lépidémie. Quil a fait connaître dans
différents articles publiés dans Bon pour la tête,
hélas aucunement repris par les médias « mainstream »
dont la priorité obsessionnelle paraît être d'affoler
la population à tout prix.
On relèvera pareille effondrement
chez la Task Force, lOFSP et les centres
hospitalo-universitaires helvétiques. Lindigence
de lanalyse et la médiocrité des publications de
ces pseudo « centres dexcellence » (en
corruption systémique assurément mais au-delà, on ne
voit vraiment pas
) détonne et choque, surtout
quand on la compare par exemple avec la qualité de
larticle que je partage ici.
Le Pr Raoult a mille fois raison de
relever quil ny a pratiquement plus aucune
science dans les productions des autorités de santé,
alors que certaines de celles réalisées à leurs heures
perdues par des penseurs compétents et diffusées sur le
net surpassent haut la main cette navrante pseudoscience.
Pourtant payée -avec largesse- par nos impôts avec des
salaires plus que dodus, complétés tant qu'à faire par
les contributions de donateurs désintéressés comme un
certain « philanthrope » américain, adoré par chez
nous, et accessoirement en train de devenir le plus gros
propriétaire agricole des États-Unis. Où, nous
nen doutons pas, il sen donnera à cur
joie avec lagriculture OGM intensive qui constitue,
avec la vaccination (désormais OGM elle aussi) sa
principale obsession
Lauteur a souhaité rester
anonyme, choix que je respecte évidemment. Son article
est bien sûr plus ardu que ce dont on a lhabitude,
mais reste remarquablement agréable à lire. Cest
un autre talent, lui aussi rare, que de savoir restituer
clairement le fruit danalyses complexes. Le
résultat, ici, est ô combien décoiffant. Et
rappelle accessoirement limportance fondamentale de
faire bon usage des données et statistiques.
La presse en a hélas donné un
contre-exemple assez lamentable, en combinant
lobsession de lanecdotique et du
spectaculaire avec lenfumage générique. Ce que
lon a pu constater par exemple sur la page web
dédiée aux statistiques Covid de la Tribune de Genève,
objectivement une des meilleures et des plus complètes
de Suisse, mais dont les données les plus importantes
étaient reléguées en toute fin de liste, noyées
après des tartines et des tartines de données peu
pertinentes.
Maniant lart de décoder les
chiffres et de les interpréter avec pertinence,
lauteur fait émerger des motifs puissants, que je
résumerai ici à partir de quelques citations. Avec un
préambule épistémologique qui est tout sauf
secondaire :
« Nous comprenons aisément le
rôle du vieillissement dans lévolution de la
mortalité. Les progrès de la science moderne nous
permettent aujourdhui de savoir que plus on
vieillit, plus on a de chances de mourir. De plus, en
attendant suffisamment longtemps tout le monde finit
toujours par décéder. La connaissance du mécanisme
sous-jacent à la statistique, cest-à-dire le
rôle des classes dâges dans la constitution
des agrégats statistiques, est lélément
primordial qui permet dinterpréter les
résultats quantitatifs. Sans elle nous ne saurions
pas quelles sous-populations étudier pour donner du
sens aux données. La statistique, malgré les
apparences, est incapable de se substituer à la
démarche hypothético-déductive exacte qui forme la
base de toute méthode scientifique.
En médecine, la primauté de
la logique sur les statistiques nest plus
considérée. La médecine basée sur les faits
quil vaudrait mieux appeler médecine
basée sur les statistiques a complètement
abandonné lidée de comprendre les mécanismes
biologiques avant dinterpréter les données.
Ce faisant, elle affirme nimporte quoi et elle
le sait. John Ioannidis, professeur de médecine à
luniversité Stanford, a jeté un pavé dans la
mare en publiant en 2005 un article intitulé « Pourquoi
la plupart des résultats de recherche scientifique
publiés sont faux. » Depuis, la communauté
des chercheurs ose avouer son impuissance : le
prestigieux journal Nature a publié en 2016 un
article signalant limpossibilité de reproduire
des recherches biomédicales majeures pourtant
publiées dans les règles de lart, citant par
exemple un taux déchec ahurissant de 89% en
oncologie.
On ninsistera jamais
assez sur limportance des disciplines
fondamentales. Accusées dêtre inutiles, elles
sont pourtant les garde-fous qui permettent de savoir
de quoi on parle et de comprendre ce que lon
fait : elles sont la conscience qui manque à la
science. Lenseignement scientifique supérieur,
quel que soit le pays, ne dispense plus de cours de
philosophie ni dépistémologie à
lattention des scientifiques : ils ne
savent plus ce quest la science, doù
elle vient ni sur quoi elle sappuie. Ils sont
par la force des choses devenus de simples
techniciens ignorant les bases de leur propre
discipline. On entend dire partout que la médecine
est une science : il ny a rien de plus
faux. La médecine est un art, lart de soigner
dans le but de guérir. Elle sappuie sur des
sciences comme par exemple la biochimie ou la
physique de particules ; mais on ne peut pas réduire
lhumain qui vient consulter à un ensemble de
paramètres conformes. Une thérapie qui soignera
lun tuera peut-être lautre. Le
savoir-faire, le talent et même linstinct du
médecin participent à la qualité des soins tout
autant que son savoir technique. Il est une sorte
dingénieur de la santé ; mais il nest
pas un scientifique. Un mécanicien nest pas un
scientifique ; mais je conseille chaudement à
quiconque de ne pas faire réviser sa voiture par un
physicien, fût-il détenteur dun prix
Nobel. »
Ceci posé, les analyses et les
résultats senchaînent ! Premier
constat : la mortalité est dans lensemble
comparable à celle des épisodes grippaux habituels (une
fois pondérée du vieillissement important de la
population sous leffet de la génération des baby-boomers).
Avec pourtant la singularité dune mortalité
inhabituellement faible pour les tranches dâge
inférieure à 50 ans et normale au possible jusqu
à
80 ans !
Voici par exemple un diagramme
présentant les courbes de mortalité (en valeur pour
mille) pour les deux catégories « âge inférieur
à lespérance de vie » et « âge
supérieur à lespérance de vie ». Pour
faire paniquer la population avec cela et lui imposer des
mesures totalitaires et destructrices, il faudrait
vraiment se lever de bonne heure
Linconfortable vérité pour
lidéologie (ou lagenda) totalitaire est que
la COVID-19 na quasiment pas concerné (en termes
de mortalité) les personnes en dessous de
lespérance de vie : il ny a eu
statistiquement aucune différence significative entre
mourir de la COVID-19 et mourir de vieillesse.
Déni de soins et
mortalité
Lauteur développe ensuite
une percutante analyse à partir des données relatives
à la prise en charge (hospitalière puisque le rideau
des généralistes a été, contrairement à toutes les
recommandations en la matière, mis sur le carreau).
Pourquoi cela importe-t-il ?
« De
deux choses lune : on meurt soit à
lhôpital, soit en dehors. Dans le premier cas,
cest le signe que la prise en charge a permis
au malade de recevoir des soins. Il est certes mort ;
mais bien plus nombreux sont ceux qui survivent.
Cependant, dans le second cas, la prise en charge
na pas été assez efficace pour hospitaliser
le malade puis tenter de le sauver. Quand la cause de
la mort est rapide, il nest pas toujours
possible darriver à temps sur les lieux pour
soigner le patient. Mais quand la mort est lente,
plusieurs jours à plusieurs semaines comme dans le
cas de la COVID-19, la mort en dehors de
lhôpital signifie un abandon de soins. »
Or cest bel et bien ce
paramètre (qui se dégrade régulièrement mais à bas
bruit depuis 2014) qui a explosé l'année passée,
atteignant :
« (
) des hauteurs
himalayennes en 2020. La COVID-19 est nettement
visible, non pas en tant que drame sanitaire mais
comme un moment de profonde désorganisation du
système de santé, incapable de faire accéder aux
soins les personnes qui en avaient besoin. »
La prise en soins apparaît en
effet, toutes catégories confondues, comme le principal
prédicteur de mortalité ! Ce qui nous renvoie
incontournablement et à nouveau à la péjoration des
capacités hospitalières, particulièrement en soins
intensifs, au cours des deux décennies écoulées.
« Les moyens
alloués à la santé publique baissent constamment
depuis la fin du XXe siècle. La
figure 14 et la figure 15 montrent que les
hôpitaux publics en France sont en déficit depuis
2006 (à lexception de 2012) et que leur dette
dépasse 50% de leurs ressources stables depuis 2013.
Les investissements chutent comme lillustre la
figure 16, malgré limportante
augmentation de la population âgée, la plus
fragile. Mais le plus grave est le manque de lits
dhôpitaux, dont le nombre diminue depuis le
siècle dernier pour atteindre aujourdhui moins
de 6 lits pour 1000 habitants alors quil était
de 11 lits en 1980. La figure 17 exhibe cette
funeste chute sur la période 1997-2018. Mais la
raréfaction des ressources hospitalières a
commencé bien avant et elle continue encore en 2021
malgré la COVID-19 qui, paraît-il, aurait révélé
le manque criant de lits disponibles dans les
services de réanimation. »
Il y a donc largement de quoi
expliquer la hausse des abandons de soins depuis 2014
ainsi que son pic pendant la crise de la COVID-19, en
fait principalement un pic de confusion des instances
sanitaires.
Lauteur conclut dès lors que
les abandons massifs de soins en 2020 ont été le fait
dun affaiblissement généralisé du système de
santé publique », ajoutant avec une douce-amère
ironie : « quand on ne soigne pas les gens,
ils ont tendance à mourir. » Ce qui permet de
pondérer et mettre en perspectives les données :
« Pour mesurer la violence
relative de la COVID-19 en tant que pathogène, il
conviendrait donc de corriger la surmortalité en lui
soustrayant le nombre de personnes décédés
dabandon de soins et non pas de la COVID-19.
En appliquant les profils de
mortalité des années précédentes à la population
de 2020, on découvre que la COVID-19 a une gravité
de lordre des grippes de 2016 et 2017. Sachant
que les années 2018 et 2019 ont été plutôt
tranquilles, la conclusion simpose : la
COVID-19 et ses dérivés constituent des maladies de
saison dans la norme : elles ne battent aucun record.
Le véritable fléau est organisationnel :
lhôpital public est démantelé depuis des
années. En 2020, le système a lâché. »
« Quand on tue les
gens,
ils guérissent beaucoup moins bien. »
Tout le monde se souviendra
comment, au moment même où il prohibait dune
manière injustifiée et sans précédent
lhydroxychloroquine, le gouvernement français
libéralisait et recommandait la prescription de
Rivotril, en particulier dans les Ehpad, aux patients
âgés en détresse respiratoire, que lon
soupçonnait dêtre atteints du Covid. Si
laffaire a fait couler -à juste titre- beaucoup
dencre, il convient encore de rappeler que « sa
notice officielle précise pourtant quil nest
absolument pas indiqué dans les cas dinfection par
coronavirus. Le Rivotril est uniquement un
antiépileptique. »
« Selon la notice de ce
produit et les injonctions des autorités de santé,
létat clinique du patient atteint de la
COVID-19 ne devrait donc jamais justifier
linjection de Rivotril, bien au contraire : son
utilisation dans les cas de détresse respiratoire
relève de la faute médicale grave. La notice
précise bien que lâge avancé est un facteur
de risque et que linsuffisance respiratoire est
une contre-indications majeure à son utilisation :
«
Nutilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution
à diluer en ampoules : Si vous avez une
insuffisance respiratoire grave. »
«
Ce médicament peut provoquer chez certaines
personnes, en particulier chez les enfants et les
personnes âgées, des réactions contraires à
leffet recherché. »
La
notice du VIDAL précise en outre [22] :
«
Il convient dutiliser la plus faible dose
possible chez le sujet âgé. »
Parmi les effets indésirables,
on trouve précisément les cas de complications de
la COVID-19 :
? insuffisance
cardiaque (défaillance du cur), arrêt
cardiaque ;
? dépression
respiratoire (importantes difficultés à respirer),
arrêt respiratoire.
Il faut se rendre à
lévidence que le Rivotril est le pire
médicament à administrer dans un cas de COVID-19,
au point quon en vient immédiatement à penser
que ses effets indésirables sont en réalité les
effets désirés par les rédacteurs du décret du 28
mars 2020. En effet, le Rivotril nest pas un
analgésique. La lettre aux prescripteur précitée
insiste sur ce point :
«
Lefficacité et la sécurité demploi de
RIVOTRIL® ne sont en effet pas établies dans le
traitement de la douleur (notamment céphalées,
douleurs osseuses, neuropathiques, articulaires,
analgésie postopératoire), ni dans les indications
habituelles des autres benzodiazépines (notamment
anxiété et troubles du sommeil). »
Au sens strict,
lutilisation du Rivotril ne relève pas de
leuthanasie car le produit utilisé nest
pas un analgésique. Pire encore, elle a toutes les
qualités pour précipiter la mort de ceux à qui on
préconise de linjecter. Enfin, le consentement
formel et éclairé du patient ou de sa famille
nest pas requis. Ainsi, en toute rigueur, son
administration suivant la note de lARS
Île-de-France et le décret du 28 mars 2020, en plus
de constituer un refus de soins caractérisé, entre
dans le champ de lhomicide. »
Une autre donnée choquante émerge
de lanalyse de la variation des quantités de
Rivotril délivrés non seulement en Ehpad mais aussi, de
manière importante, en hôpital !
« Lusage du Rivotril
pour euthanasier les patients a eu lieu non seulement
hors de lhôpital mais également à
lhôpital, ce qui jette un doute sur la
réalité de la mortalité de la COVID-19 en
hôpital, peut-être même supérieur à sa
mortalité naturelle, sans prise en charge. Quand un
patient est laissé sans soins, il lui reste une
chance de guérir par ses propres moyens ; mais si on
lui injecte du Rivotril, il a alors la certitude de
mourir. Le nombre dampoules surnuméraires
délivrées à loccasion de la COVID-19 est de
lordre de celui des abandons de soins évalués
à 29866. Il faut cependant noter que même en
hôpital le Rivotril a été administré : ses morts
ne sont pas comptabilisées dans les abandons de
soins et viennent donc diminuer encore limpact
réel de la COVID-19 en faisant porter la
responsabilité des décès sur des choix funestes de
santé publique. »
« Confinez ! »
quils disaient
Mais les choses ne sarrêtent
pas là : ainsi que je lai moi-même abondamment
souligné depuis mars 2020, les mesures coercitives
imposées (au premier rang desquelles le confinement)
doivent aussi être questionnées quant à leur impact
sur lépidémie et la mortalité de la Covid !
J'avais vérifié, après que le Pr
Goetzsche m'ait mis sur la piste, que la connaissance
épidémiologique suggère bel et bien que les virus se
propagent davantage au sein dun population
confinée. Ce fut également
«
la conclusion
dune grande étude séro-épidémiologique
menée par le Ministère de la santé espagnol en
collaboration avec lInstitut de santé Carlos
III, les services de santé des communautés
autonomes et lInstitut national des
statistiques. Les taux de contamination au SARS-CoV-2
ont été mesurés dans différentes catégories de
population. Les contaminés ne tombaient par
forcément malades ; mais tous ont croisé le virus
de manière à développer des anticorps
caractéristiques. Les populations actives confinées
ont été contaminés par le virus dans une
proportion de 6,3%, tandis que les travailleurs
lont été à 5,3%. La différence est
significative ; elle montre que le SARS-CoV-2, à
linstar de la rougeole, est plus virulent dans
une population confinée. Nous constatons a
posteriori que le confinement des populations
accroît la diffusion du virus SARS-CoV-2. »
Une seconde vérification
soffrait par la comparaison entre la France (ayant
confiné) et la Suède (qui y a renoncé) :
« Pour
savoir si vraiment le confinement a eu un impact sur
la dangerosité de la COVID-19, observons la
mortalité dans deux pays qui ont adopté des
politiques différentes de ce point de vue : la
France et la Suède. En effet la Suède est lun
des rares pays européens à avoir refusé de
confiner sa population. On ne constate aucune
différence significative. »
Après avoir présenté les
conclusions comparables de létude récente de
Ioannidis et Battacharya, lauteur conclut
que :
« (
) dun
point de vue purement épidémiologique, le
confinement semble donc inutile. Mais dun point
de vue politique, il répond aux angoisses
habituelles des pouvoirs inquiets. Les techniques
efficaces pour contrôler les maladies infectieuses
sont toutes fondées sur la séparation des personnes
saines et des malades. Le but est de diluer le virus
et non pas de le concentrer, ce que font les
méthodes agrégatives que sont le confinement et le
couvre-feu. Le confinement concentre spatialement les
personnes dans leur domicile et le couvre-feu
concentre temporellement lactivité dans des
tranches horaires rigides. Dans les deux cas, ces
démarches concentrent le virus en plaçant les
populations dans des situations de promiscuité.
Elles répondent à un désir de contrôle politique
des populations en soumettant les activités
individuelles à lautorité de lÉtat ;
mais elles nont ni a priori, ni a posteriori un
quelconque rapport avec la médecine. »
Une analyse, donc, remarquable, et
dont les conclusions doivent impérativement être
reprises et discutées. Certes, lauteur me la
indiqué dans notre échange, il serait possible en
reproduisant ses calculs de trouver des chiffres
différents en raison des variations induites par les
techniques d'interpolation et d'extrapolation des
données, mais sans que cela ne change quoi que ce soit
dans l'analyse qualitative.
De tels questionnements, avec des
propositions dinterprétation divergentes, font et
doivent naturellement faire partie du débat
scientifique. Or ce quil y a de tragique à
lheure actuelle, cest dune part
que nous faisons bel et bien face à ce quil faut
bien appeler une prostitution scientifique massive
conduisant des chercheurs à produire des résultats à
la demande, comme le diagnostic en a été posé de
longue date par les éditeurs de revue scientifique
eux-mêmes et comme nous en avons vu à nouveau
dinnombrables exemples ; dautre part
quil y a actuellement une véritable suppression du
débat scientifique, avec des autorités (comme le
Conseil scientifique en France ou la Task Force
en Suisse) qui édictent des dogmes fumeux et ne reposant
sur aucune science solide, qui influencent pourtant
mécaniquement les politiques et sont repris comme «
vérité » absolue par des médias qui débunkeront
ensuite de manière forcenée tout ce qui séloigne
de cette doxa
Jai eu loccasion de le
relever à de nombreuses reprises : si un pareil
fonctionnement sétait maintenu au cours des
siècles écoulés, nous en serions restés à la
certitude que la Terre est plate !
La Task Force ose ainsi
asséner que le confinement a sauvé des milliers de vies
ou que la moitié des contaminations sont le fait de
porteurs asymptomatiques sans que cela repose sur quoi
que ce soit de sérieux, de solide ou de probant. Ce sont
des croyances, à fortes connotations superstitieuses,
mais qui constituent une imposture évidente dès lors
qu'elles sont assénées comme constituant une réalité
"scientifique".
Ce qui nous ramène, sinon à la
prostitution, en tout cas à une dérive très grave et
aux conséquences désastreuses sur l'ensemble de la
population dont il est essentiel quelles trouvent
tôt ou tard une traduction pénale.
Pour l'instant cest avec une
joie profonde et une vigoureuse gratitude envers son
auteur que je rends disponible sont article en fichier
pdf, à télécharger ici.
Ou directement a partir de notre serveur : CLIC
|